LES ACTUS SUR LE moineau friquet

Vous le savez, le collectif a déplacé plusieurs nichoirs l'hiver dernier dans le but de concentrer les sites artificiels de reproduction dans les secteurs les plus favorables. Au total, 80 nichoirs attendaient leurs locataires à plumes. La vérification des nichoirs s'est faite en octobre, mais bien avant, il a fallu vérifier l'occupation des nids qui ne s'ouvrent pas pour regarder ce qu'il y a à l'intérieur : les gîtes naturels, systématiquement des cavités murales. Après 3 voire 4 comptages dans tous les secteurs connus du bourg et avec les mêmes efforts de prospection que l'année dernière, la population s'élevait cette saison 2024, à 57 couples nicheurs, contre 36 l'année dernière.

Nous n'en revenons pas. C'est une augmentation de l'ordre de 58 % que l'on observe, par rapport à 2023.

Le biais de prospection nous diriez-vous ? Un ou deux nids occupés passent vite sous les yeux de nos observateurs humains, quoiqu'experts dans le comptage des petits Moineaux friquets depuis le temps. Ce serait oublier que 23 couples ont niché en nichoirs, s'ajoutant à l'effectif nicheur en cavités murales qui n'a que peu bougé par rapport à l'année 2023. Nous avons la franche certitude que de nouveaux couples de Moineaux friquets sont parvenus à nicher grâce à notre pose de nichoirs. C'est une belle nouvelle pour nous.

Certains secteurs très attirants se dégagent, la Bertamière, où presque tous les nichoirs ont été occupés, le Quai des fleurs, le Petit Champéroux, la Rue du Centre. Le premier est limitrophe d'une vaste zone de marais et d'une ferme, riches en insectes et en graines,

les suivants sont proches de la partie sauvage de l'île de la Grenouillette, des jardins de Christine et du Val du Charenton. 

Si cette année, les fortes précipitations ont certainement créé un baby-boom chez les insectes ailés en début de printemps, les efforts du collectif sur le Val du Charenton ont, on l'espère, participé à cette réussite de nidification pour ces si nombreux Moineaux friquets. En effet, au cœur de l'hiver dernier, c'est avec grande joie que nous apprîmes que les propriétaires de la majeure partie des terrains du Val du Charenton, en aval, étaient d'accord pour ne pas tondre avant août, leurs terrains en herbe, offrant une vaste zone riche en insectes à nos voisins ailés. Cette zone s'ajoutait au bassin de rétention d'eau du centre bourg, à la prairie de l'Allée des Soupirs et à un bout du Champ Gombert que la mairie avait déjà accepté de ne pas tondre entre ces mois clés pour les insectes et donc, pour les oiseaux. L'apparition de ces nouveaux sites de nourrissage, ont peut-être modestement aidé les couples nicheurs, s'ajoutant aux sites déjà connus, cités plus haut.

Non. Si ces résultats sont encourageants, les zones riches en insectes sont encore trop peu nombreuses, surtout dans le bourg et il faudra plus de nichoirs pour espérer atteindre un niveau satisfaisant de couples nicheurs à Saint-Savinien. Nous avons encore du boulot, mais cet hiver 2024-2025, c'est à coup de nouveaux nichoirs fabriqués par notre super-membre-menuisier que nous tenterons de redresser une dernière fois la population des Moineaux friquets du bourg, et il se pourrait bien que de nouvelles zones foisonnantes de vie se créent dans le bourg savinois, à suivre donc ? Bien évidemment !

10 000 nuances de nichoirs

Un véritable nid de Moineaux friquets           Des squatteuses tigrées   Agrandi par les mésanges... mais occupé     Un Lérot dans son lit 

                                                                                                                             par les Moineaux friquets !                               hivernal ! Bon hiver à lui !